Monuments et objets protégés

Eglise paroissiale Saint-Imier

Gravement endommagé lors de la Guerre de Trente Ans, le bâtiment fut reconstruit en 1751, date figurant sur l’arc du clocher-porche. Rénovations en 1831, 1912 et 1958/59. Les fouilles entreprises lors de cette dernière intervention ont révélé d’importants vestiges de l’époque mérovingienne et romane. Les sarcophages découverts en 1958 sont déposés au Musée lapidaire à Saint-Ursanne. A la même date, l’église est ornée de vitraux de l’artiste du Lot et Garonne, Roger Bissière (1888-1964). Dans les œils-de-bœuf de la tribune, les vitraux sont constitués de restes de ceux de la nef par un artisan local. Au-dessus de l’autel latéral droit, se trouve le crucifix daté de 1600, miraculeusement épargné lors de l’incendie de l’église en 1637. Le riche ensemble de statues du 18ème siècle proviennent des anciens autels : dans le chœur, Saint-Grégoire et Saint-Augustin, par Ursanne-Joseph Bourquard, 1751/1752 ; les autres statues sont l’œuvre de Conrad Berlinguer, 1752 ; la Vierge à l’Enfant a été achetée à Lucerne en 1958. Le maître-autel est décoré d’anges adorateurs de style néo-classique, vers 1830. Les fonts baptismaux du milieu du 17ème siècle portent les armoiries de Barthélémy Wicka et celles, très effacées, de son épouse Anne-Marie Goetzmann. Le couvercle en bois polychrome, représentant Jésus et la Samaritaine, est l’œuvre de Guillaume Zuttelet, 1751/52. Le chemin de croix, vers 1750 est probablement l’œuvre de Jean-François Tavanne ou de son fils François-Ignace. Au fonds de la nef, se trouvent deux tableaux représentant l’Invention du Crucifix de Develier et la Madone au Sapin d’Armand Schwarz, 1913. Dans le porche, six dalles funéraires de prêtres datent du 17ème au 19ème siècle.

Le trésor de l’église est essentiellement néo-classique et le reliquaire baroque de la Sainte Croix est daté de 1736.

 

Ancienne école, près de l’église

L’ancienne école fut construite en 1841 et rénovée en 1880. Le toit du bâtiment fut refait en 1983. Le bâtiment compte deux niveaux sous un toit à croupes faîtières et égout retroussé.

Il reçoit une annexe en 1880, dont une partie, réservée aux commodités sera détruite en 1959. L’annexe 1880 a considérablement altéré le corps principal du bâtiment. Le conseil communal propose en 1994 sa restauration pour l’affecter à l’administration communale. C’est en 1999 que l’administration communale prend ses quartiers dans le bâtiment entièrement rénové.

 

Restaurant du cerf

Imposant bâtiment construit au 17ème siècle et transformé ultérieurement, comptant deux niveaux sous un toit à la Mansart. En 1992, le corps sud du bâtiment subit d’importantes transformations abandonnant la partie du rural d’origine. L’hôtel appartient à la famille de Charles Chappuis, actuel tenancier, depuis 1675.

 

Ancien restaurant du soleil

Bâtiment comptant deux niveaux sous toit à demi croupe. Le linteau d’entrée ouest est daté de 1615. Sur la même façade on remarque le four à pain hors-œuvre. Le rural a gardé son aspect d’époque.

 

L’ancien moulin

Le moulin construit vers 1722, en fonction jusqu’en 1916, est une grande bâtisse à deux niveaux sous un toit à croupes faîtières. Le pignon était encore à colombages vers 1945.

Les fenêtres sont à linteaux à faux cintres. Ce bâtiment, que la construction de la route de Bourrignon a tiré de son isolement, abrite aujourd’hui le rural et l’habitation de la famille de Didier Chappuis.

 

Les maisons d’ouvriers paysans

Le long de la route principale et du bas du chemin de l’Aigre-Vie, se trouvent plusieurs maisons d’ouvriers paysans de la fin du 19ème siècle dont certaines ont conservé leur rural d’origine en bois.

 

Fontaine au pied de l’église

Fontaine néo-classique du XIXème siècle.

 

Monastère du carmel notre-dame-de-l’unité

Construction en 1978/80 par l’architecte André Brahier. Dans la chapelle se trouve un tableau de la Vierge de piété de 1752, par François-Ignace Tavanne, prêté par la paroisse et provenant de l’église Saint-Imier. Les vitraux de la chapelle sont de Brêchet et de Madeline Diener.

 

Borne miliaire

Une borne placée au carrefour de la route de Bourrignon situe Develier à 18 lieues de Berne et date de 1815.

 

Hameau de develier-dessus

Hameau formé de deux groupes de fermes. Celle de la famille Maeder à façade principale à pignon, est vraisemblablement le plus ancienne du hameau. Elle se distingue des autres bâtiments qui ont généralement leur façade principale du côté gouttereau.  Une ferme de la fin du 19ème siècle marque l’entrée Sud.

La ferme de l’entrée nord a été détruite lors de sa rénovation en 1991 et reconstruite dans les dimensions originales.

 

Chapelle de l’unité (notre-dame-de-l’immaculée-conception)

La chapelle Sainte-Philomène, construite en 1837-1838, possédait des stucs néo-classiques, une grille du chœur en bois, un gisant de Sainte-Philomène en bois polychrome, des images de dévotion du 19ème siècle et un tableau de Notre Dame de la Rue du Bac. La chapelle, abandonnée depuis plusieurs années, a subi une remise en état et s’appelle désormais Chapelle de l’Unité. Un chemin marqué relie le Carmel à la Chapelle de l’Unité.

 

Oratoire votif du bois de robe

Construit en 1946 au bord de la route cantonale en direction des Rangiers, l’oratoire renferme une statuette de la vierge et l’enfant du XVIIème siècle.

 

Musée rural et artisanal chappuis-fähndrich

Situé au Pertuis de la Fin 18, propriété de la famille, Marc Chappuis-Fähndrich a constitué depuis plus de 50 ans une collection de plus de 10’000 objets quotidiens, de meubles et d’outils d’artisans du Jura, allant environ du XIXème au milieu du XXème siècle. Ces derniers sont admirablement mis en scène, dans différents ateliers et pièces dans l’ancien rural appartenant à la famille. Cette collection unique mérite d’être vue. Prendre rendez-vous avant une visite.